Learning Outside

D’école vert

Idées de projets de verdissement des cours d’écoles

De nombreuses initiatives d’améliorations scolaires incluent des projets de verdissement. Les aires “vertes” ou naturelles ont une excellent valeur ludique et promeuvent le développement physique, mental, émotionnel et social de l’enfant (voir Les enfants et la nature). Ces projets peuvent également être rentables et durables sur le plan écologique. Par ailleurs, ils fournissent de bonnes opportunités d’apprentissage qui peuvent être reliées au programme scolaire avec succès (voir Ressources).

Les projets scolaires de verdissement peuvent constituer simplement une zone non fauchée ou encore des plantation d’arbres et arbustes indigènes. Beaucoup d’écoles commencent avec un ou deux petits projets et développent leur cour d’école avec le temps, en fonction de financements disponibles (voir Sources de financement. Il s’agit d’une excellente façon de procéder.

Nous sommes chanceux que la plupart des écoles du Nouveau-Brunswick possèdent des aires naturelles sur ou près de leur propriété, de sorte que peu d’aménagements sont nécessaires à la création de fantastiques espaces d’apprentissage. Avec un peu de créativité, même les écoles qui possèdent moins d’espaces extérieurs peuvent transformer cet espace en une magnifique parcelle de nature.

Comment se lancer?

Vous pouvez obtenir des fonds pour réaliser une partie de vos projets. Adressez-vous au gouvernement provincial, aux fondations communautaires, aux entreprises locales et aux fondations nationales. Les partenariats communautaires peuvent être très utiles. Nous ne fournissons pas de fonds, mais nous pouvons vous suggérer des sources en fonction de vos plans. N’hésitez pas à communiquer avec nous.

Projets inspirants:

En 2011, on a lancé un projet pilote à l’école communautaire de Keswick Ridge. Ce projet a commencé par l’établissement d’une vision à laquelle ont pris part le directeur et le personnel de l’école, le coordonnateur de l’école communautaire du district scolaire, des organisations communautaires (dont le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick et le projet Tous dehors pour apprendre, qui venait de voir le jour) ainsi qu’un certain nombre de personnes intéressées. En juin 2012, des élèves ont participé à la plantation d’un jardin de légumes, de jardins à papillons et à oiseaux et d’arbres et de buissons indigènes; ils ont aussi remis à neuf le sentier boisé.

En août 2012, tout le personnel enseignant a pris part à un atelier de formation à l’enseignement extérieur d’une journée avec M. Alan Warner, Ph.D., et emmène maintenant régulièrement ses classes de la maternelle au niveau 8 à l’extérieur pour diverses activités.

Les responsables du projet Tous dehors pour apprendre ont continué de travailler avec l’école, à élaborer des stations d’apprentissage et des panneaux d’interprétation pour le sentier naturel, et ont aussi installé une enseigne centrale à l’entrée du sentier. Une boîte disposée à proximité de l’entrée donne le ton d’une relation magique entre les élèves et l’un des lutins des bois qui protège cette zone.

Comme cela se produit parfois, les bonnes initiatives peuvent subir des revers. En effet, il y a quelques années, la tempête post‑tropicale Arthur a gravement endommagé le sentier boisé, mais les enseignants continuent tout de même d’encourager l’apprentissage extérieur. Au printemps 2019, l’école a, avec des partenaires communautaires, remis à neuf le sentier (une fois encore) et l’école continue d’aller de l’avant avec ses projets extérieurs.

Le projet de l’école de Keswick Ridge est un bon exemple de l’approche scolaire globale que nous partageons avec les écoles, les éducateurs, les organisations, les groupes communautaires et les membres du public intéressés, et nous rappelle qu’il y aura parfois des revers, mais que ceux-ci peuvent être surmontés!

Les responsables du projet Tous dehors pour apprendre travaillent avec l’école élémentaire communautaire de Lincoln depuis 2014. Le terrain de l’école comprend une vaste région naturelle qui s’étend jusqu’à la forêt des érables argentés le long de la Wolastoq (rivière Saint-Jean), en passant par des terres humides.

Nous avons participé à la création d’un sentier naturel et élaboré des stations d’apprentissage assorties de panneaux afin d’encourager l’observation et la discussion (qui peuvent servir à des activités en lien avec les programmes); nous avons aussi disposé des boîtes au bord du sentier pour y mettre des feuilles de travail, des indices pour les chasses au trésor, des guides de sentier ou de terrain, des jumelles ou tout ce qu’un chef de projet peut vouloir avoir durant une activité. Une enseigne centrale et une tonnelle marquent l’entrée du sentier, qui est ouvert au public en dehors des heures de cours. L’école a acheté des raquettes et des bottes de pluie pour que les élèves (et les enseignants!) puissent sortir par n’importe quel temps.

Pendant plusieurs années, nous avons régulièrement organisé des cours dans le cadre d’activités éducatives extérieures. Comme la zone de conservation des terres humides de Lincoln de Conservation de la nature Canada se trouve juste à côté du terrain de l’école, Conservation de la nature Canada, le Conseil de conservation et l’école ont conclu un partenariat pour entretenir le sentier et organiser des activités communautaires et scolaires.

L’école Westfield School est une école de niveaux M-5 située à Grand Bay-Westfield (N.-B.) qui compte environ 350 élèves.

L’amphithéâtre scolaire extérieur sert à la lecture, à la rédaction, à l’art et aux expériences scientifiques. Sur une plate-bande surélevée, on peut cultiver non seulement des légumes, mais aussi de la confiance et un esprit de communauté. Chaque printemps, des élèves de la maternelle y plantent des pommes de terre, des carottes et d’autres légumes.  À l’arrivée de l’automne, ces élèves, qui sont maintenant en première année, accueillent les nouveaux jardiniers en récoltant leurs légumes, dont ils font ensuite une soupe collective. Cette simple activité constitue une occasion de mentorat en or; chaque année, on accueille de nouveaux élèves, qui deviennent ensuite eux-mêmes des mentors l’année suivante.  Les enseignants lisent « La soupe aux légumes » (lien vers le programme de littératie) et, comme pour toute bonne soupe aux légumes, d’autres personnes y contribuent en y ajoutant des ingrédients pour en faire une fête communautaire.

La maison de jeu de Lisa. Le Centre d’éducation préscolaire de Roachville (près de Sussex), au N.-B., offre toutes sortes d’espaces amusants et créatifs pour les bébés et les enfants d’âge préscolaire. Lisa utilise un vaste éventail de matériaux naturels ainsi que des matériaux recyclés.

Notez le tuyau utilisé pour faire un « tunnel des chuchotements » (photo 1) et aussi les chapeaux de moyeu pour faire de la musique (photo 4). Il y a également un « sentier alphabétique » qui traverse le bois (« G pour Gâteau au gingembre ») et une salle de classe extérieure (le tableau noir a déjà survécu à plusieurs hivers)

L’école publique de Cassandra est une école écologique de North York (ON). L’écologisation de sa cour a débuté lorsque des parents et des élèves ont commencé à y planter des plantes vivaces dans les parterres situés devant l’école. Ils y ont aussi créé un jardin de légumes pédagogique et une zone de compostage. Ces endroits sont aussi maintenus par des « gicleurs d’été », c’est-à-dire des familles qui s’inscrivent pour les arroser une fois par semaine. Le désir que les élèves puissent bénéficier de zones d’ombre a également suscité la plantation de nombreux arbres.

En 2012, on a créé une nouvelle salle de classe / un nouveau terrain de jeu extérieur assorti d’éléments naturels. On peut utiliser une plateforme / scène pour toutes sortes d’activités (on peut suspendre une toile de fond entre les affiches), et de grosses bûches pour faire un banc / un faisceau d’équilibre. Une bûche peut devenir un instrument d’exercice exigeant, et aussi être utilisée pour s’asseoir. On a créé une « oasis amphibienne » pour constituer des zones d’apprentissage extérieures supplémentaires et trouver une solution à la stagnation de l’eau sur le terrain.

L’école publique de Jackman Avenue de Toronto, qui s’occupe de projets d’écologisation de terrains d’école depuis 1999 a obtenu la certification platine Éco-écoles de la commission scolaire du district de Toronto. Jackman Avenue est la première école de la commission scolaire du district de Toronto (TDSB) à avoir un toit vert rénové (photo 2).

On a planté des dizaines d’arbres, et transformé une grande partie de l’asphalte en jardins (photos 3 et 4). Parmi les différents jardins, on trouve un jardin potager pédagogique et un labyrinthe d’herbes indigènes. On a aussi construit un amphithéâtre en pierre (photo 1) pour en faire une salle de classe extérieure. La cour de l’école Jackman est aussi un endroit plus sain pour les élèves, qui peuvent y jouer et y apprendre de nombreuses leçons d’écologie.

La communauté de l’école Jackman ne ménage pas non plus ses efforts pour réduire les déchets.  On encourage aussi les élèves à apporter des repas zéro déchet et à composter toutes les matières

Livres et publications en ligne:

Lignes directrices nationales: Jeux naturels et lieux d’apprentissage – Résumé (4 pages)

Conseil scolaire du district de Toronto: Guide des meilleures pratiques (91 pages, PDF)

Guide EcoSchools DYI 2014-2015 (28 pages, PDF)

Ressources

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